Chroniqué par Nicolas Gilles
Voici venir le huitième épisode de la série Fatal Fury. Avec un tel nombre de jeux, on image que SNK a raclé les fonds de tiroir pour trouver de nouvelles idées ? Eh bien que nenni, bien au contraire ! Mark Of The Wolves change radicalement de direction et scelle la série dans la légende.On passera une fois de plus rapidement sur le scénario, très léger, bien qu'un peu plus profond que d'habitude. Sachons juste que tout se passe dix ans après Fatal Fury 3. Les personnages que nous connaissons bien ont alors bien vieilli, et cela permet d'en introduire de nouveaux. Ce fumier de Geese est mort (enfin !), et Rock, son fil, va être éduqué par Terry.
Cela donne un personnage très sympa qui ravira les fans de Terry puisqu'il reprend pas mal de ses coups spéciaux. Rock dispose même d'un Rising Tacle alors que Terry n'en a plus !
Ainsi, le nombre de personnages jouables est donc totalement revu. Même Terry, toujours de la partie, a été totalement relooké. Cela déstabilise beaucoup, il a maintenant un look aviateur qui tranche radicalement avec le côté typique eighties qu'on lui connaissait jusque là. Et en dehors de Terry, qui connait-on ? Eh bien en fait personne ! C'est d'ailleurs pour cela que certains affirment que ce n'est pas vraiment un Fatal Fury que nous avons là, mais plutôt un spin off.
Garou Mark Of The Wolves : mythique, légendaire, incontournable !
Rassurez vous, s'il n'est plus possible d'admirer les formes généreuses de Mai, tous les personnages proposés (14 en tout) sont excellents à jouer. Certains sont même totalement originaux, comme Griffon qui fait des choppes et ses coups en 360 degrés.
On prend énormément de plaisir à découvrir ce gameplay typiquement SNK - plus proche d'un King Of Fighters que d'un Fatal Fury - et pourtant si différent. Les timings ne sont pas les mêmes, et beaucoup de personnages s'inspirent de protagonistes connus.
On perd par contre le combat sur des plans différent, pourtant marque de fabrique de la série. Ce n'est toutefois pas un mal, tant ce côté était lourdingue.