Final Light The Prison

Chroniqué par Nicolas Gilles

Un Metroidvania pourri au fumier avec un scénario conspirationniste ça vous dit ? Moi non plus. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi j'ai essayé ce jeu...

Amis du complot, bonjour !

Le scénario de Final Light The Prison vous fait parcourir une prison. Mais pas n'importe quelle prison : une prison édifiée en 1968 par un groupuscule qui domine le monde, le Papillon noir.

C'est dans cette prison qu'ils ont enfermé, au gré des années, tous leurs opposants, qu'ils soient scientifiques, politiciens ou artistes.


Dans la description du jeu sur le Nintendo eShop, on a tout de même des phrases comme "Jouez à conspirer contre des gouvernements et des institutions secrètes".

Bref, le jeu idéal pour Dédé qui pourra briller quand il ira au PMU.

Après, concrètement, ça ne donne pas grand chose, on progresse difficilement dans une prison moisie, et c'est tout.

Metroidvania raté

Si les images que l'on voit pour nous vanter le jeu sont plutôt sympas, avec un côté très Seconde Guerre Mondiale, une fois en jeu, cela n'a rien à voir.

En gros : c'est moche comme pas possible, avec la direction artistique d'un stagiaire qui découvre un logiciel de 3D.

Et ce n'est pas tout, le gameplay est au même niveau. Vous avancez, et vous devez vous coltiner tout un tas de vilains - les âmes des pauvres ères qui ont été incarcérées si j'ai bien compris - qui vont vouloir vous faire la peau.


Et ils vont très régulièrement y arriver, le jeu étant très difficile. Mais une difficulté pas du tout maîtrisée, juste un truc mal foutu où on se fait bousiller sans vraiment pouvoir y faire grand chose, peu à peu.

Heureusement, les adversaires ne réapparaissent pas... Seulement, vous n'avez pas un nombre de continue illimités, si bien que le game over arrive très vite.

Là, si vous êtes normalement constitué, vous sortez du jeu, appuyez sur "+", allez dans "Gestion des données" puis sur "Effacer le jeu".