Densetsu no Starfy

Chroniqué par Nicolas Gilles

Une petite étoile dans un jeu exclusivement disponible en japonais ? Vite une fan trad !

Exclusivement GBA, exclusivement japonais

Densetsu no Starfy, ou Densetsu no Stafy selon les traductions (je ne sais donc pas si on dit Starfy ou Stafy), est petit jeu de plateformes sorti en 2002 sur Game Boy Advance, exclusivement au Japon.

Un jeu de plateformes en japonais, on se dit que ce n'est pas bien complexe d'y jouer si on ne sait pas lire les kanji. Eh bien si ! Parce que le Starfy est très bavard : il intègre des éléments de jeu d'aventure et un scénario par forcément étoffé, mais des personnages bien bavards. Et c'est tant mieux, car cela contribue à l'humour qui donne toute sa personnalité au titre.


Quand on sait que ces protagonistes nous expliquent ce que l'on doit faire dans un jeu de plateformes où il n'est pas forcé de foncer aveuglément vers la droite, on se dit qu'une petite fantrad était la bienvenue.

Cette dernière est de qualité, en anglais. Il y a quelques bugs graphiques dans les textes, mais cela ne gêne que très peu l'expérience de jeu.

À noter que trois épisodes des aventures de Starfy sont sortis sur GBA, et qu'à l'heure où j'écris ces lignes, en 2024, seul le premier épisode bénéfice d'une traduction officieuse.


La suite des aventures de Starfy aura lieu sur DS avec les 4ème et 5ème épisode. Ce dernier aura d'ailleur droit à une sortie en dehors du Japon sous le nom de The Legendary Starfy. Mais c'est le cinquième épisode de la série, par un remake du premier, comme la traduction pourrait le faire penser.

Une petite étoile tombée de son nuage

Starfy est une petite étoile qui vit dans son château magique dans les nuages. Mais elle est également très maladroite. Un jour, elle fait tomber une jarre qui se casse la gueule jusque dans la mer. Le truc, c'est que dedans il y a Ogura, un esprit malveillant, qui va venir tout bousiller et faire tomber Starfy à son tours dans les flots.

Votre but ? Casser la figure à Ogura, le remettre dans sa jarre, remonter sur votre petit nuage, dans votre joli palais, et faire une sieste.


Dès l'introduction, Starfy fait un peu penser à Kirby dans son ambiance et son déroulement : ça suinte la gentillesse et la bienveillance. On comprend bien qu'il ne va pas s'agir ici de se piquer de difficulté, mais plutôt de se balader dans un monde qui ne va pas trop nous mettre à l'épreuve.

Mignon, mais redondant

Le jeu se déroule principalement dans l'eau. On ne saute donc pas vraiment, mais on nage. C'est très fluide, et ça fonctionne parfaitement bien.

Régulièrement, on a tout de même des phases de jeu qui se déroulent hors de l'eau. C'est plus complexe, l'inertie est un peu plus présente, mais notre petite étoile peut planer un peu, ce qui facilite bien les choses.


On dispose d'un certain nombre de cœurs. On en perd un à chaque fois que l'on se fait toucher. En ramassant des perles, on peut en récupérer souvent, ce qui contribue à la difficulté assez basse du titre. Ces perles permettent aussi de débloquer un tableau de Starfy avec tous ses amis en fin de niveau. Inutile, mais sympathique.

Au gré de notre progression, on débloque de nouveaux pouvoirs, et quelques nouveaux moyens de locomotion. Malheureusement, les niveaux manquent de renouvellement et la lassitude s'installe après quelques heures de jeu.

C'est dommage, car il ne faut que six à sept heures pour en voir le bout, mais la dernière partie du jeu n'a pas vraiment réussi à me tenir aussi alerte et émerveillé comme c'était le cas lors de la première partie.