Chroniqué par Nicolas Gilles
Dead Rising revient avec un Franck West toujours aussi déjanté. Vous voulez du zombie ? Vous allez en avoir !Franck West au mieux de sa forme !
Franck West, notre gros beauf reporter, héros du premier Dead Rising sorti en 2006 est de retour. Pire que ça, il va même se retrouver à nouveau à Willamette, cette petite bourgade où les événements du premier épisode avaient eu lieu.
Bien entendu, une nouvelle épidémie est sur le point d'avoir lieu, et vous allez finir en plein de dans !
Dead Rising 4 sur Xbox One : faites exploser les zombies avec panache !
Une difficulté nettement revue à la baisse
Dead Rising 4 est le premier épisode de la série dont j'arrive à voir le bout. Je voulais aimer cette série, mais la difficulté abusée et un déroulement un peu décousu avaient rapidement eu raison de ma motivation, épisode après épisode.
C'est bien simple, ce quatrième opus garde tout ce qui fait le sel du jeu et évite tous les problèmes que je pouvais lui reprocher. En premier lieu, c'est la difficulté qui a été nettement revue à la baisse.
On continue de frapper du zombie avec tout ce qui nous tombe sous la main, mais cette fois les grosses armes sont bien plus puissantes... et durables (car oui, les armes s'usent). De plus, des plans permettent de construire des armes et autres véhicules totalement barrés.
Mention spéciale au fauteuil roulant combiné à un tracteur qui fait un espèce de gros truc qui va moissonner les zombies. Jubilatoire je vous dis !
Road Rage
Dead Rising 4 prend place dans un monde en open world. Oui, c'est la mode en ce moment. Ce monde est relativement petit (oui, Willamette ce n'est pas bien grand).
Pour vous déplacer, vous pouvez utiliser divers véhicules... C'est même vivement conseillé tant les zombies infestent les rues. C'est d'ailleurs l'occasion d'en emplafonner un bon nombre, histoire de faire un peu le ménage, et d'engranger quelques maigres points d'expérience.
Faites monter vos niveaux
En flinguant du zombie, en résolvant des quêtes principales ou annexes ou en récupérant différents objectifs, vous allez récupérer de l'expérience. Ces points d'XP vous octroient la possibilité d'évoluer sur un arbre de compétences.
Bien entendu, il est impossible de tout débloquer. Du coup, à vous de faire évoluer Franck selon votre façon de jouer. Le jeu est déjà très agréable à jouer à la base, mais en évoluant, les armes durent plus longtemps, on dispose de plus d'emplacements de stockage, etc.
Un sans fautes ?
Bref, jusque là, on pourrait croire que Dead Rising 4 est un sans faute. Mais bon, forcément, il y a des défauts.
Déjà, il faut aimer les séries B, voir Z, avec l'humour potache qui va avec. Mention spéciale à la version française qui est parfaite. C'est un plaisir d'écouter les conneries que peut balancer Franck West à tout bout de chant, sur un ton limite hystérique.
D'autre part, la réalisation est assez moyenne, le jeu a pas mal de bugs. Mais bon, ce n'est pas bien grave.
Dead Risible : Capcom au comble du minable
Capcom n'en est pas à sa première frasque mercantile. L'appât du gain et une maitrise plus que douteuse de leurs licences nous ont déjà habitués au pire (Street-Fighter-II-prime-alpha-beta-gamma-5-plus-que-tout-trop-bien-hyper-édition-ultime si tu nous écoutes...). Mais là, tout de même, ils ont fait fort.
La fin de Dead Rising 4 est nulle. Expédiée en deux minutes via un twist moisi, on n'en revient tellement pas que l'on va sur Internet pour vérifier si Capcom s'est foutu de notre gueule. La réponse est un grand OUI !
Pour avoir la vraie fin, il va falloir raquer !
Pour finir Dead Rising 4, il faut finir le jeu deux fois. Oui, comme dans Super Ghouls'n Ghosts sur Super Nintendo, quelques 25 ans plus tôt. La nostalgie c'est bien, mais là, ce n'est pas un peu rétrograde ? D'autant que la durée de vie est déjà bien assez longue pour un premier run !
Mais le pire, c'est qu'il faut un DLC pour avoir la fin réelle, puisqu'elle ne se débloque qu'en terminant le jeu dans un mode qui n'est pas présent dans le jeu de base.
Des minables je vous dis.