Le PB-1000 est l'un des dernier pockets de Casio à proposer une machine programmable en basic avec écran LCD textuel. Peu de temps plus tard déferlera la vague des calculatrices graphiques qui prendront irrémédiablement le pas sur ces machines désormais bien old shcool.
Au départ, la bête n'embarque que 8 Ko de mémoire vive. Une extension vendue aux environs de 300 francs permettait de la booster à 40 Ko, beaucoup plus confortable pour ceux à qui vendrait l'envie de programmer réellement sur cette petite machine.
Pour la faire fonctionner, 3 piles de type LR6 sont requises. Cela prend certes plus de place, mais évite d'avoir à rechercher les piles si spéciales auxquelles nous avaient habitué ce genre de pocket.
D'origine, le PB-1000 dispose d'un éditeur Basic (nommé C61 Basic, un dérivé du Japan Industrial Standard Basic agrémenté de nombreuses possibilité de calcul mathématique), d'un éditeur assembleur et d'un gestionnaire de fichiers. Le tout accessible simplement par le biais d'un écran tactile assez grossier mais efficace (il est composé de 16 touches tactiles).
La mémoire vive est également utilisée comme espace de stockage pour les programmes.
Le Casio PC-1000, très classieux.
Assez fragile, il peut tout de même être transporté sans risque puisque repliable en deux. Son look est très original, et fait penser à un petit micro-ordinateur portable.
Au niveau des extensions, on n'en compte que deux : le FA-7 qui comprend une interface parallèle, une interface série, et un lecteur de cassettes ; la seconde extension est le très rare lecteur de disquettes 3,5 pouces, nommé MD-100.
Il sera suivi du PB-2000, qui reprend en gros les mêmes caractéristiques mais change totalement de look puisqu'il ne se replie plus sur lui-même. Il propose principalement la possibilité de développer en ANSI C dessus.
La machine fermée, avec sa protection en fer lui permettant d'être mis dans un sac sans problème.