Chroniqué par Nicolas Gilles
Burnout revient pour un dernier run sur cette bonne vieille PS2 en attendant le Burnout 5 qui doit pas tarder d'arriver.Ici, le jeu fait marche arrière pour revenir sur pas mal de choses, avec un aspect bien moins bourrin que pour Burnout 3 et surtout Burnout 4 qui tenait plus du shoot'em up que tu réel jeu de caisses, aussi bourrin soit-il.
On se retrouve donc avec un gameplay bien plus fin, hérité du deuxième volet, et tout un tas de modes de jeu et d'objectifs à réaliser durant les missions. On pourrait même dire qu'il y en a trop tant on a du mal à faire la part des choses par moment.
Les modes de jeu n'ont pas évolué : faire un max de points en conduisant dangereusement, envoyer le plus d'adversaires possible dans le décor, ou encore arriver premier, tout simplement. Pas de mode crash, ce qui ne me manque pas beaucoup, n'étant pas du tout fan de ce mode que je trouve bien trop passif pour être marrant.
Burnout Dominator : très réussi mais peu innovant, il n'est là que pour faire patienter jusqu'au prochain opus.
Graphiquement, la PS2 crache ses dernières tripes. Comme toutes les grosses sorties de ces dernières semaines, ça décolle sévèrement la rétine. On regrette toujours ce que je qualifierai comme étant le principal point faible du jeu : la difficulté à voir les voitures arriver au loin. Ici la profondeur de chant fait honneur à la console de Sony, mais cela manque de finesse pour réellement voir arriver les rivaux et autres véhicules. Vivement la next-gen pour pouvoir juger !