Une machine assez peu courante. Philips, pour contrer l’hégémonie de l’Atari 2600, avait lancé un standard qu’il avait nommé Videopac. Ainsi, les constructeurs le désirant pouvaient fabriquer et commercialiser ces machines.
C’est ce que fit Brandt, avec le seul modèle que cette firme ait sorti. Le design est assez différent des version Philips, mais c’est bien là la seule différence notable entre ces machines. On retrouve ainsi le clavier tactile exécrable, qui de tout façon ne sert pas à grand chose. Les manettes restent elles aussi les mêmes, pas exceptionnelles, mais potables tout de même.
Ce type de machine était posé en tant que système de jeu grand public, proposant ainsi des consoles et jeux à bas prix. Afin de pouvoir tirer au maximum les prix de revient, et donc les prix de vente, on a choisi un système assez simple : l’ensemble des sprites et autres décors seraient intégrés dans la console, en mémoire morte. Ainsi, les cartouches auraient besoin d’Eproms moins importantes, le tout coûtant donc beaucoup moins cher. Beaucoup d’adaptations de jeux existants, repris sous d’autres noms, verront le jour.
Le JoPac est plus précisément un clone du Videopac+, une évolution du standard de Philips, proposant principalement des capacités graphiques un peu plus élevés, permettant entre autre l’affichage d’un écran de fond. Mais ce n’est pas une énorme avancée. D’ailleurs les jeux restent compatibles pour tous les modèles de console.