Chroniqué par Nicolas Gilles
Assassin's Creed revient. Cette fois, ce n'est plus Altair et le Moyen Âge des croisades, mais la flamboyante renaissance italienne et Ezio qui nous occupent ici.Le premier épisode d'Assassin's Creed marquait les débuts d'une nouvelle licence pour Ubi Soft. Le succès - tant critique que commercial - a été au rendez-vous, ce qui nous a fait trépigner d'impatience quant à la sortie de l'épisode suivant... D'autant que la fin du premier était pour le moins abrupte.
Pour ce deuxième épisode, les développeurs ont clairement pris en compte les doléances des joueurs. Ainsi, les phases contemporaines sont limitées au strict minimum, avec même un joli clin d'oeil vers la fin du jeu.
L'autre faiblesse venait de la redondance des actions a effectuer. On sent clairement une belle progression à ce niveau. Même si les actions restent les mêmes : traverser la ville à la recherche d'objets, aller assassiner untel ou untel, ou encore livrer du courrier, le tout se fait de façon plus naturelle.
Assassin's Creed 2 sur Xbox 360.
Cela se traduit également par un level design encore plus poussé, épaulé par une réalisation technique impressionnante. Enfin, seulement pour les parties principales du jeu, car à utiliser le même moteur graphique - forcément en vue très rapprochée - pour les discussions entre les protagonistes, on se retrouve avec des personnages très mal modélisés. Seul Ezio et quelques autres s'en sortent correctement.
Autre bon point : le scénario. Cette fois, ce ne seront pas uniquement les péripétie du gameplay qui vous donneront environ de continuer, mais également le dénouement de l'aventure. Vous personnage dispose d'une réelle épaisseur. Au départ, Ezio n'est qu'un jeune con un peu trop fougueux. Au gré de l'aventure, il va viellir et acquérir la sagesse et surtout la classe (l'énorme classe !) des assassins, héros centraux de la série. De plus, les personnages secondaires sont également plus épais au niveau de leur rôle. Par exemple, la personne qui s'occupe de l'amélioration de votre équipement n'est autre que... Léonard de Vinci !
Vous commencerez votre aventure à Florence, pour passer dans quelques villes plus réduites comme San Giminiano pour finir à Venise. A noter également une mission finale qui donne bougrement l'eau à la bouche. Le tout est parfaitement modélisé, avec des différences entre les quartiers, une alternance du jour et de la nuit et des rues toujours aussi animées. C'est un vrai régal pour l'oeil, et on se prend régulièrement à faire le touriste. Une fois de plus, les gens d'Ubi Soft ont bien fait les choses, puisqu'une aide contextuelle vous donne des informations historiques sur les différents bâtiments et personnages croisés.
Tout simplement indispensable !