Chroniqué par Nicolas Gilles
Avec Wario Land II, Wario est officiellement au centre de sa propre série de jeux vidéo. Avec ce deuxième épisode arrive un sacré changement : on ne peut pas mourrir. Quoi ?!?Wario superstar
Wario est bien tranquillement en train de roupiller, quand il se fait chiper son trésor ! Ni une ni deux, il met son chapeau et file tenter de le retrouver. Toujours cette même pirate qui nous cherchait des noises dans le premier épisode.
Un scénario qui ne sert qu'à souligner les mauvais côté de l'antistar de chez Nintendo, qui écope par la peine d'une série juste pour lui puisque le jeu est nommé Wario Land 2 et non Super Mario Land 4.
Nintendo en profite pour renforcer le gameplay à la Wario, avec une sacrée surprise.
Dans Wario Land II, on est invincible
Oui, vous avez bien lu, dans Wario Land 2, vous ne pouvez pas mourrir. Mais quel intérêt de faire un jeu de plateformes où le héros est invincible ?
Tout simplement en donnant la part belle à l'exploration et à la résolution de (petites) énigmes pour progresser dans l'aventure.
Le level design se différencie donc radicalement du premier Wario Land, qui restait un pur jeu de plateforme, où votre dextérité était de mise.
De la plateforme action et vers la plateforme puzzle
Super Mario Land était un jeu de plateforme, avec des trous et tout. Wario Land y ajoute une belle dose d'action. Wario Land II garde tout cela et ajoute un aspect puzzle et exploration à l'ensemble.
Le ressenti est donc radicalement différent entre les trois jeux, même si visuellement les trois sont très proches.
Fini les mains moites face à un boss coriace ou à des passages pleins de vides. Ici, il n'est pas rare de faire des aller-retours dans les niveaux pour trouver ce qu'il faut faire. Car il ne faut pas forcément toujours trouver la porte de sortie, et l'indice donné en début de niveau est souvent crucial pour savoir quoi faire.
Sauver une poule, fermer un robinet, autant de choses souvent assez loufoques à réaliser pour pouvoir passer au niveau suivant. Wario Land II joue beaucoup sur la carte de l'humour décalé, et cela lui apporte beaucoup plus de personnalité que le premier épisode. Ici, l'ombre de Mario est totalement absente.
De même, fini les chapeaux qui vous octroient des pouvoirs spéciaux. Toutefois Wario peut toujours se transformer, ce qui permet de donner très souvent la clé du puzzle à résoudre.
Et avec 50 niveaux à parcourir, la durée de vie est particulièrement bien fournie. Ce n'est pas parce que l'on ne peut pas mourrir que l'on va terminer le jeu en deux heures !
Un Wario en couleurs
Warioland 2 fonctionne sur Game Boy première du nom, mais est d'abord pensé pour la Game Boy Color, sortie la même année que lui.
Et là, je suis beaucoup plus dubitatif. Autant le premier Wario Land proposait des graphismes très agréables, autant ici le choix des couleurs fait que l'ensemble est plutôt grossier. Grossier comme le personnage principal, d'accord, mais tout de même, cela ne me flatte pas particulièrement la rétine.