Chroniqué par Nicolas Gilles
Beat'em all de seconde zone de chez Konami, The Sword of Etheria n'est pas très connu. Assez particulier, il est clair qu'il ne conviendra pas à tout le monde.The Sword of Etheria est assez bizarre. Avec son ambiance résolument ancrée dans le Japon médiéval, les européens que nous sommes pourront décrocher quelques peu, d'autant que le scénario se montre assez avare en explications, tout du moins durant les premières parties.
Lorsque l'on connait le titre original du jeu, Oz, on comprend un peu mieux les intentions des développeurs. Eh oui, il s'agit bien d'une adaptation particulièrement libre du Magicien d'Oz à la sauce japonaise qui nous occupe ici.
Ensuite, le jeu est très bavard. Les personnages n'arrêtent pas de discuter, ce qui crée un rythme de progression assez lent. On est néanmoins attiré par le character design atypique du soft, tout du moins dans les passages scénaristiques, les phases de jeu utilisant une 3D assez pauvre, marquant là un jeu à budget plutôt réduit, bien loin des blockbusters que l'on connait chez Konami.
The Sword of Etheria sur Playstation 2.
Le gameplay est plutôt basique : en gros il faut rentrer dans le tas. On peut parer, ce qui est bien appréciable dans ce type de jeu. On regrette par contre que le nombre d'ennemis ne soit pas plus nombreux. On n'attendait pas non plus un Dynasty Warriors, mais tout de même, se battre contre quatre ou cinq monstres dans des arènes artificielles pourra en irriter plus d'un.
Les combats contre les boss sont beaucoup plus intéressants car plus techniques. Il faudra d'abord comprendre l'adversaire pour tâcher d'en venir à bout plus facilement.
Le tout se base sur un système de combos utilisant les membres de votre équipe. Car si The Sword of Etheria se joue seul, vous évoluez avec un ou deux coéquipiers. Vous pouvez alors choisir de vous battre seul avec le gameplay basique, ou bien compter sur vos partenaires pour enchainer des attaques beaucoup plus impressionnantes et dévastatrices. De ce point de vue, le jeu est assez compliqué et demande pas mal d'entrainement, mais une fois maitrisé, c'est beaucoup plus intéressant.
La durée de vie n'est pas énorme, les vingt niveaux passant assez vite. Une fois terminé, on n'a malheureusement pas vraiment envie de recommencer, même si les dialogues à rallonge peuvent être évités.