Chroniqué par Nicolas Gilles
King Of Fighters 2000 fait directement suite au 99 en terme de gameplay... Déjà décrié, ce nouvel épisode continue sur sa lancée, pour le bonheur de certains et le malheur d'autres...On trouve six nouveaux personnages, avec des figures comme Hinako qui, avec leur gameplay à base de contres et de choppes, se révèlent très techniques à jouer. On trouve aussi Vanessa, une boxeuse au gameplay plutôt équilibré et assez balèze. Les filles sont certainement à l'honneur dans cet épisode, mais on trouve tout de même quelques mecs comme Ramon (un personnage fort sur les choppes) parmi ces six nouveaux venus.
Côté réalisation, c'est sensiblement identique au millésime 99. Les artworks sont de toute beauté, les animations fluides et les musiques entrainantes.
Côté gameplay, on retrouve les fameux Strikers. Apparu avec l'épisode 99, ce principe de jeu novateur a fait couleur beaucoup d'encre parmi les fans, qui se sont divisés en deux clans distincts : on aime, ou on déteste.
Le principe est simple : on choisi un personnage en plus, qui peut être appelé durant la partie pour venir prêter main forte et balancer quelques gnons, comme ça, gratuitement.
King Of Fighters 2000 laisse une large place aux strikers.
Avec Kinf Of Fighters 2000, le principe a été encore plus poussé. Il est maintenant possible d'appeler son Striker quand on veut ! Cela entraine quelques finesses en plus : par exemple, vous loupez votre coup spécial ? Votre adversaire va s'empresser de venir vous frapper durant le petit temps de latence où vous êtes vulnérable, à la fin de votre coup. Eh bien maintenant, un petit appel du Striker au bon moment, et votre point faible ne sera plus attaquable !
Pour certains, c'est une aberration, voir une hérésie, tandis que pour d'autres c'est tout simplement une finesse supplémentaire à prendre en compte. Il n'en reste pas moins que ce principe favorise l'anti-jeu, que certains sans scrupules ne manqueront pas de mettre en pratique.
Et quand on sait que chaque Striker influe différemment en fonction du personnage qui l'appelle, on se dit qu'il y a un sacret parquet de possibilités à essayer.
La difficulté a été revue un poil à la hausse à priori. Puisque les développeurs ont autorisé les joueurs à contrer certaines de leurs erreurs, ils se sont certainement dit qu'il fallait corser un peu le tout afin de remonter le niveau.
Les esquives, qui ont elles aussi fait couler pas mal d'encre ont été transformées en roulades arrières, plus classiques mais aussi plus efficaces.
Les barres de spécial montent selon trois crans, en fonction des coups que vous donnez. Elles sont cette fois transmises entre les personnages de votre team, durant une baston. Une fois pleine, en appuyant sur trois des quatre boutons, vous pouvez lancer un mode spécial : armor ou counter. Armor vous permet de continuer à donner des coups même quand vous en prenez, tandis que counter va balancer des contres surpuissants, créant des combos de folie.