Chroniqué par Nicolas Gilles
Sam Fisher revient dans le giron du gouvernement américain. Une fois de plus, il va sauver le monde.Le jeu est censé vous faire réfléchir quant à la portée de vos actes. C'était en tout cas clairement mis en avant lors de la sortie du jeu. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est raté. Si cette fois on comprend le scénario, ce la ne veut pas dire que l'on puisse l'apprécier ou même le soutenir, tout simplement car le jeu puise bien trop copieusement dans les poncifs du genre "je suis un bon américain, je protège le monde". Je vais vomir, je reviens.
Régulièrement, on est donc amené à faire des choix, dont je n'ai absolument pas vu les impacts par la suite. C'est un peu à l'image du lancement de chaque mission : on a l'impression de devoir faire un choix crucial, mais finalement, on ne fait que lancer ou reporter la mission.
Splinter Cell Blacklist sur Xbox 360.
Mais bon, finalement, quand on connait la série, on se dit que c'est finalement mieux que les fois précédentes... Car l'intérêt de Splinter Cell Blacklist n'est pas là, mais plutôt dans son gameplay. Et là, une fois de plus, c'est vraiment bien foutu. Pour chaque mission, on a toujours le choix entre la méthode douce et la méthode musclée. On peut faire le niveau en mode ombre, sans tuer personne ni se faire repérer, touer tout le monde, mais toujours sans se faire repérer. La dernière solution consiste à faire plein de bruit, vider des chargeurs et tuer tout le monde.
Au début de chaque mission, on fait évoluer son équipement en fonction de sa façon de jouer : renforcer ses armes, son armure, ses éléments de discrétion, etc.
Votre périple vous mènera un peu partout dans le monde : Londres, les Etats-Unis, mais évidemment également au Moyen Orient, où se trouvent tous les vilains méchants pas beaux et mal intentionnés - ben oui, c'est un jeu qui pourrait être revendiqué par le lobbying américain. Dans tous les cas, cela permet une diversité de situations vraiment bienvenue.
L'édition collector de Splinter Cell Blacklist