Shovel Knight

Chroniqué par Nicolas Gilles

Les hardcore gamers vont être aux anges : un jeu rétro ET difficile.

C'est une sacrée rengaine que l'on entend très (trop) souvent : "c'était mieux avant". Ce côté old school se retrouve très souvent dans les productions indépendantes. Shovel Knight se propose de mettre à profit cette maxime réactionnaire pour nous proposer un résultat parfaitement génial.

Le scénario est plus détaillé que l'on ne pourrait le croire. Vous incarnez un chevalier armé de sa pelle - oui, ça ne s'invente pas - et qui va devoir aller tenter de sauver sa dulcinée (une héroïne armée d'un bouclier, ça ne s'invente pas non plus).


On se retrouve avec un jeu qui, graphiquement, nous plonge au plus profond des années 1980, époque huit bits. Certes, la puissance des machines actuelles permet d'avoir une réalisation aux petits oignons, notamment au niveau de la musique, qui colle parfaitement au thème.

Manette en main, c'est un vrai régal : notre héros peut sauter, frapper, et retomber sur ses adversaires avec sa pelle. Rien de plus, rien de moins. Ah si, on trouve également des armes secondaires, en quantité limitée via de la magie.

Le tout rappelle tout un tas de jeux, dont les premiers Castlevania. Et il en va de même pour la difficulté : c'est serré au possible. Il faut apprendre à maitriser le personnage, et les combats contre les boss devront donc être recommencés moult fois afin de maitriser chaque mécanique de jeu.

Heureusement, une entorse a été faite au côté aloi school, avec des check points qui permettent d'avoir un jeu difficile, mais pas insurmontable.