Eh oui, Amstrad n'est pas le seul à avoir commercialisé son ordinateur fétiche, le CPC. Sous licence, Schneider s'est aussi occupé d'une partie de la commercialisation de la bête. Pourquoi une telle opération ? La réponse est obscure. Ces micros ainsi estampillés se trouvent surtout outre-Rhin, où Schneider est très bien implanté. On peut donc supposer que de vendre sous cette marque aurait mis le client potentiel plus en confiance.

Techniquement les machines sont totalement identiques. Si on ouvre un CPC-6128 estampillé de la marque allemande, on se rend compte que toutes les puces dédiées sont bien d'Amstrad. La seule différence vient de la finition, un peu plus sympa sur le Schneider, avec principalement de vraies prises à l'arrière de la machine et non pas des connecteurs de la carte mère à nu.
Rien de bien transcendant du coup. A priori la machine a été commercialisée aussi en France, mais on en trouve beaucoup moins de modèles, bien entendu. Ainsi, le lecteur de disquettes trois pouces est toujours présent, avec des médias toujours aussi solides et une courroie toujours aussi mauvaise.

Le CPC-6128 estampillé Schneider, totalement identique au modèle Amstrad.
Le CPC-6128 estampillé Schneider, totalement identique au modèle Amstrad.

Une machine intéressante uniquement pour les collectionneurs puisque totalement identique à son homologue Amstrad, beaucoup plus courant.

Schneider CPC-6128 côté technique

Microprocesseur : Z80A à 4 Mhz
Mémoire vive : 128 Ko
Mémoire morte : 32 Ko
Vidéo : Mode texte : 80x25 max ; Mode graphique : 160x200 en 16 couleurs, 320x200 en 4 couleurs ou 640x200 en monochrome
Son : Puce General Instruments AY-3-8912