Phalanx

Chroniqué par Nicolas Gilles

Quand on parle de shoot sur Super Nintendo, on pense immédiatement à Super Aleste ou Axelay. Pourtant Phalanx, shoot à la notoriété bien moindre sorti en 1991 fait également partie des meilleurs du genre sur ce support.

Avant de parler du jeu, on pourrait commencer par son packaging... Si la version japonaise propose une jaquette plutôt classe bien que classique, la version américaine nous présente un bon vieux pépère à la barbe blanche particulièrement fournie en train de jouer du banjo, son chien tranquillement assis à ses pieds !
Une image particulièrement incongrue pour un shoot très hi-tech au niveau du monde mis en place. Cela est certainement fait pour toucher le public américain... En dehors de cela je ne vois pas trop.

Outre cette jaquette US pour le moins incongrue, on se trouve en présence de l'un des meilleurs shoots de la console. Les gars de Kemco ont vraiment fait les choses en grand, aussi bien en terme de gameplay que de réalisation.


Pour cette dernière, il faut savoir que les graphismes sont superbes, avec des scrolling paralaxes donnant une réelle profondeur de champ et une patte graphique finement ciselée en 2D. Le tout est très fin, et surtout ne ralenti pas trop souvent (un mal récurrent du genre sur Super Nintendo).

Autrement, le gameplay n'est clairement pas en reste. Les armes sont variées, et il faut vraiment apprendre à maitriser le système de jeu pour pouvoir apprécier Phalanx. Par exemple, vous pouvez récupérer jusqu'à trois upgrades, ces dernières vous permettent bien entendu de changer d'arme, mais également de lancer une smart bomb ! Dans ce cas, vous perdez votre arme. De même, si vous vous faites toucher, vous perdez l'arme en cours.

Le level design est toujours inspiré : le second niveau par exemple vous fait traverser de l'eau, avec les effets induits sur votre vaisseau. En bref, chaque niveau est différent, comme celui où vous devez détruire un énorme croiseur et où vous pourrez procéder un peu comme vous voulez ! Bref, pas instant on ne s'ennuie avec Phalanx.