Chroniqué par Nicolas Gilles
Des bikinis, des zombies, des abominations et des armes blanches. Tout un programme !L'union fait la force
Côté scénario, on ne va pas trop s'encombrer. Le tout est une fois de plus un prétexte pour aller se foutre sur la gueule de hordes de zombies et autres démons.
Vous incarnez deux duos de sœurs, qui ne peuvent pas se piffrer. Alors qu'elles sont une fois de plus occupées à se combattre, un espèce de gros méchant apparaît et tente de détruire l'humanité. Rien que ça.
Katanas ou tronçonneuse... à vous de choisir !
Tant pis pour vos inimitiés, il va falloir vous allier afin de faire en sorte que tout rentre dans l'ordre.
Totalement barré
On l'avait déjà vu avec les précédents épisodes de la série (notamment Onechanbara Bikini Zombie Slayers) : l'ambiance est totalement barrée.
Il faut dire que se retrouver au milieu d'un déluge d'hémoglobine déclenché par des nanas à moitié nues armées de katana a quelque chose qui réveille la curiosité de tout amateur de nanar...
Les héroïne ont toujours autant... d'attributs.
Avec son arrivée sur PS4, Onechanbara reste ce qu'il est : un beat'em all totalement décérébré... et finalement assez limité.
Redondant... mais fun
C'est le problème de beaucoup de beat'em all : on avance, on frappe, on va chercher les adversaires restants bloqués contre un élément du décor, et on les fini histoire de lever les barrières qui nous permettront de continuer.
Lors des premières minutes, Onechanbara ZII Chaos s’avère ultra fun. C'est un vrai plaisir que de (re)découvrir cet univers débile et totalement what the fuck.
Graphiquement, ce n'est clairement pas le top.
Le soucis, c'est que la maniabilité, même si elle a été dynamisée par rapport aux précédents épisodes, reste assez lourde. On est bien loin de la souplesse des ténors du genre.
Une réalisation à la ramasse
One Chanbara ZII Chaos fleure bon l'époque des jeux d'action japonais de l'époque Playstation 2 / Dreamcast. Un relent nostalgique qui laisse vite place à l'amertume de se retrouver avec un jeu dont les mécaniques ne sont finalement pas de son temps.
Tant pis, puisqu'il y a des bikinis et des zombies, on a envie de continuer. Car le jeu - comme tous les autres de la série - possède ce je ne sais quoi qui le rend sympathique. Alors on continue, et on termine les 16 chapitres en se faisant plaisir... tout en revoyant ses exigences à la baisse.
C'est parti pour dézinguer du zombie à la pelle !