Le moins que l’on puisse dire, c’est que le nom de cette machine est tape à l’oeil ! Certaines versions de la boîte montrent bien Schwarzenenegger en plus.
Fabriquée par MasterGames, le nom complet de la machine est en fait SD Terminator 2 S-500, le SD signifiant Super Design… Bonjours les chevilles. Sur la boîte, on trouve aussi la mention de Ending-Man, ce qui est à peu près la traduction de Terminator… A noter que d’autre consoles portant ce nom ont vu le jour chez Mastergames.
Mastergames n’en est pas à son premier essai dans le domaine des clones puisqu’on lui doit de nombreuses machines de ce type, avec principalement des clones de Nintendo Nes, comme c’est le cas ici. C’est donc un simple clone de Famicom, qui accepte uniquement les cartouches pour la version japonaise de la 8 bits de Nintendo, comme c’est le cas pour la très grande majorité des consoles de ce type.
Le design fait grandement penser à une variation de la Megadrive première du nom de Sega, et plus particulièrement au niveau des manettes, qui en reprennent la forme. Mais la comparaison s’arrête là, à l’intérieur, ce n’est que du 8 bits, et la qualité de fabrication est toute autre : lorsque l’on ouvre la bête, on se trouve confronté à du tout intégré monté en porc, du boulot de sagouins. Rien que le poids de la machine prouve qu’elle n’a rien dans les tripes, ce qui est loin d’être un gage de qualité.
Les ports manette sont d’un format peu commun, et non pas du DB-9 comme c’est souvent le cas. On peut aussi noter une chose assez étonnante : on peut brancher des écouteurs sur les manettes, c’est étonnant mais très pratique : on n’a plus besoin de se coller à côté de la console pour avoir le son dans des écouteurs. Le problème est que les fils des manettes ne sont pas très longs, du coup le problème se pose tout de même.
Une console marrante, mais dont l’originalité ne vient que de son nom. Le reste est un clone classique de mauvaise qualité.