Chroniqué par Nicolas Gilles
Vous aimez jouer à la baballe ? Eh bien tant mieux, parce qu'on va parler de Iggy's Reckin' balls !Iggy's Reckin' balls vous propose de concourir dans des courses pour le moins particulières, aux commandes une balle capable de s'accrocher un peu partout.
Iguana Entertainment met Iggy, sa mascotte, au centre de ce jeu. Pourtant, Iguana, on les connaît surtout pour leurs autres jeux sur Nintendo 64, et principalement la série Turok, ou encore les deux Aero The Acro-Bat sur Super Nintendo.
Iggy's Reckin' balls sur Nintendo 64.
Ici, nous sommes en présence d'un OVNI (Objet Vidéoludique Non Identifié), mixant allègrement plates-formes et course. On trouve trois modes de jeu : combat, course et time trial.
Chaque monde est constitué d'une tour dans Iggy's Reckin' balls, chacune refermant une dizaine de circuits. Le but est bien entendu d'arriver premier. Toutefois, il ne s'agira pas ici de bien négocier sa vitesse et son placement sur la route. Non. Le jeu se déroule en 2,5D, c'est à dire que, s'il est en visuellement 3D, les déplacements ne se font que sur un seul axe.
La maniabilité est donc aisée, et rappelle celle des jeux en 2D, pour notre plus grand plaisir. Iggy, la petit balle débile que l'on manie, peut se déplacer bien entendu, mais également sauter et, surtout, lancer son petit bras dans une direction pour s'accrocher de plate-forme en plate-forme.
Autant dire que vos réflexes seront mis à rude épreuve, et qu'il faudra un petit temps histoire de mémoriser un peu les courses avant de pouvoir prétendre à la médaille d'or.
La partie combat rappelle Mario Kart, sauf qu'ici, ce ne sont pas des ballons qu'il faut péter, mais tout simplement chopper les adversaires pour les balancer et leurs supprimer les petites pastilles blanches qu'ils traînent derrière eux. Quand ils n'en ont plus, ils ont perdu. Le but est bien entendu de finir le dernier en vie, en parfait highlander que vous êtes.
Iggy's Reckin' balls est sympathique seul, mais il prend toute sa saveur à plusieurs (jusqu'à quatre joueurs), où là, c'est forcément beaucoup plus drôle... et bordélique à souhait.