Harry Potter et le Prisionnier d'Azkaban

Chroniqué par Nicolas Gilles

Harry Potter nous propose sa première aventure à la sauce RPG sur le support.

Retour au RPG

Si le premier épisode des aventures de Harry Potter sur Game Boy Advance était un jeu d'action / aventure. C'était aussi le cas du deuxième.

Sauf qu'avec le troisième, on revient au RPG. Revient ? Oui, car c'est Griptonite qui est aux commandes, le même studio qui était aux commandes des deux premiers épisodes sur Game Boy Color. Sauf que Le Prisonnier d'Azkaban, le troisième épisode, ne verra pas le jour sur GBC, la console étant déjà en retraire quand le jeu sort en 2004.

Tour par tour

Le jeu suit donc, une fois de plus, le scénario du film, tout en prenant certaines libertés histoire de pouvoir proposer des phases de gameplay.

Concrètement, on incarne Harry. On se rend aux cours, on se balade dans le château de Poudlard, et on effectue des tâches plutôt factices, mais toujours liées au scénario du film.

Les combats ont lieu au tour par tour. Les adversaires sont visibles à l'écran, il est donc possible de les éviter si on le souhaite. Un action par personnage, on lance des sorts en vérifiant sa barre et de vie et celle de magie. Typique.


Au gré de l'aventure, on apprend de nouveaux sorts. Et il va falloir les maîtriser, et connaître vos adversaires, car bien entendu, ils ont leurs résistances et leurs faiblesses face à vos attaques !

Un sort spécifique permet d'utiliser son tour pour ajouter le monstre au livre bestiaire. Cela permet deux choses : premièrement, de découvrir leurs réactions face à chaque sort. De plus, cela affiche directement le monstre sur la carte. Jusque là, si vous ne l'avez pas "scanné", vous ne voyez qu'une sorte de boule.

Quelques intermèdes pas forcément utiles

Entre les phases de narration, de déplacement et de combats, on trouve quelques mini-jeux. Cela apporte un peu de varié et des petites respirations dans l'aventure, mais ce n'en est pas palpitant pour autant.


Ces mini-jeux permettent surtout de récupérer des bonus, mais ils sont finalement totalement facultatifs.

A noter que les phases de vol en balais sont enfin jouable, contrairement à ce qui avait été commis dans les précédents épisodes.

Une difficulté tranquilou

Harry Potter et le Prisionnier d'Azkaban est un RPG pour touriste : ce n'est pas prise de tête, le leveling se fait naturellement.


L'aventure se boucle en huit à dix heures. C'est un bon timing pour un jeu qui ne casse pas des briques, mais qui permet de passer un bon moment pour qui aime les aventures de l'apprenti sorcier, ce qui est mon cas.