Chroniqué par Nicolas Gilles
Descendu en flèche par la critique lors de sa sortie sur PS2, Gradius III & IV est un pur produit old school, bien loin des préoccupations du joueur lambda.Le jeu commence avec une introduction en image de synthèse vraiment réussie. Mais le côté new school s'arrête là, dès l'écran titre, c'est un retour direct et sans fioritures vers les années 1990 !
Comme son nom l'indique, le CD contient deux jeux.
Le premier, c'est Gradius III, sorti en arcade en 1989, ici c'est une adaptation pure et dure que nous avons ici. La réalisation n'a donc rien à voir avec ce que peut donner la Playstation 2, mais au final, on s'en fout un peu.
Gradius III & IV sur PS2 : une bonne compilation rétro.
On retrouve le gamplay si particulier de la série, à savoir des items qui permettent de monter une barre d'armement : speed up, missile, double, laser, item et ??? (un module spécial que l'on peut choisir en début de jeu).
Il est maintenant possible de définir à l'avance son système d'armement, cela facilite bien les choses et prédéfini les upgrades à récupérer sans se soucier de vérifier où en est la barre d'upgrade.
Côté réalisation, c'est de la 2D assez fine, mais clairement typée fin des années 1980.
Gradius IV (sorti en 1998 en arcade), quant à lui, propose une réalisation bien plus efficace, sans toutefois pousser la Playstation 2 à bout, loin de là. On trouve cette fois un peu de 3D, mais le gameplay reste résolument 2D, et c'est tant mieux !
La base est exactement la même, mais la difficulté a été encore élevée. Ainsi, on trouve des passages où la précision sera de mise, et où le fait de ne pas dégommer l'ennemi dans le temps imparti vous enverra directement à la mort. Autant dire que les neufs niveaux ne se passent pas en un clin d'oeil.
On pourra terminer par le sempiternel coup de gueule après la critique qui a une fois de plus descendu en flèche un jeu qui s'affichait résolument old school, et ce de façon totalement assumée.
Oui, graphiquement le jeu ne défouraille pas des masses. Oui, le gameplay est ultra vieillot, mais merde, c'est Gradius, ils s'attendaient à quoi ?
Ce premier représentant de compilation de shoot rétro essuie donc les plâtres de la fuite en avant technologique.