Bon ça y est, j'y suis arrivée.
Ecco The Dolphin sur Megadrive terminé depuis une semaine \o/
Ecco fait parti de ces jeux particuliers que j’aime et déteste à la fois.
En général, je n'apprécie vraiment pas les mondes aquatiques quelque soit le type de jeu. Je rechigne à les faire. La maniabilité diffère et j'ai du mal à contrôler mon personnage… bref, je n'aime pas ! Alors quand j'ai attrapé la cartouche et que je l'ai mise dans la console, j'avais une certaine appréhension : un jeu se passant entièrement sous l'eau, brrrr quelle horreur !
Seconde chose que je n'aime pas du tout, la notion de "temps" ou de "chrono". C’était donc très mal parti.
Pour ceux qui ne connaissent pas Ecco, vous êtes un dauphin, un mammifère, qui par définition ne peut pas respirer sous l'eau. Une jauge vous indique le temps que vous pouvez rester sans reprendre votre souffle avant que vous ne vous noyez dans les profondeurs abyssales. Et c'est là qu'apparaît une des premières grandes frustration du jeu : il est impossible d'arriver à profiter des paysages ainsi que de la bande son. Vous devez vous dépêcher de trouver la sortie dans les labyrinthes que sont les mondes d'Ecco. Et il n'est pas rare de réussir à la limite de la mort. Vous êtes alors plongés dans un état de stress où la moindre erreur peut vous être fatale. Certes le jeu bénéficie d'un système de mot de passe à (presque — j'y reviendrais —) toutes les fin de niveaux vous permettant de recommencer quand bon vous semble, sauf que certains de ces mondes se révèlent être très longs, parsemer de chemins identiques et même cachés. La difficulté du jeu vient donc surtout de l'obligation de reconnaissance du niveau avant de le réussir. Les animaux présents sont des fois nombreux et parfois agressifs mais votre plus grand ennemi restera le manque d’oxygène.
Fort heureusement, la maniabilité est aux petits oignons, vous vous déplacer aisément et vous jubilerez de pouvoir sauter hors de l'eau en faisant des pirouettes.
Deux points noirs tout de même, le premier par rapport aux déplacement de certains objets que vous aurez à faire. Ils subissent la gravité et donc sont attirés vers le fond, sauf qu'évidement vous devez les déplacer sur le côté. Avez-vous déjà essayé de déplacer une pierre avec un cure-dent sous l'eau ? Voilà, vous voyez ce que je veux dire… Piquage de crise garantie et j'ai plus d'une fois eu envie de balancer la manette à travers l'écran.
Le second point noir relève plus du souci de la manette en lui-même. Contrairement à sa concurrente, la Megadrive n'a que trois boutons d'action. Le bouton A vous permet d'envoyer votre sonar afin de voir une partie de la carte de la zone où vous êtes, le bouton B vous permet de charger et le C d'accélérer. Assez tôt dans le jeu vous obtenez un chant d'attaque que vous pouvez faire en appuyant simultanément sur A+B et c'est là que commence le drame. Vous lancez le sonar au lieu de l'attaque et mourrez bêtement juste à la fin du niveau…
On remerciera tout de même les développeurs qui pour les deux derniers levels nous permettront d'utiliser l'attaque directement avec A étant donné que le sonar devient inutile.
Malgré tout, le jeu est magnifique, les mondes sont tous différents et très inspirés (glace, citée engloutie… je ne veux pas trop vous spoilez :p). Même s'ils se passent dans un environnement similaire, il y a toujours des éléments qui s'ajouteront ou changeront. C'est un réel plaisir de les parcourir et de les découvrir. C'est bien là une des grandes qualité du jeu qui arrive à vous immerger dans un univers où l’exploration est à la base du gameplay. Les couleurs sont très bien choisies, les animaux superbement bien modélisés et les sprites sont gros. Pour moi, un des plus beaux jeu de la console, indéniablement.
Pour tenter de vous aider dans votre tâche et atténuer votre anxiété, de belles mélodies vous accompagneront tout au long du voyage. Certains les comparent à du rock atmosphérique et il est vrai qu'on y retrouve des similitudes. Elles retranscrivent parfaitement les ambiances des différents mondes. Si bien qu’on voudrait pouvoir les écouter en dehors du jeu.
Enfin, je terminerai par l’histoire que je trouve plutôt développée pour cette époque. En réalité, le scénario n’a rien à envier à ceux des Action-RPG que j’ai pu faire sur cette même machine. On a envie de savoir la suite, de lire les explications. Mais bon dieu, qu’est-il arrivé à mes potes dauphins ?!
Conclusion :
J’ai aimé ce jeu pour sa beauté et son ambiance qui m’ont fait voyager et transporter dans des paysages magnifiques et variés. Il reste difficile et je pense que peu d’enfants l’ont terminé à l’époque. D’ailleurs, je l’aurais détesté si je l’avais eu étant gamine. La gestion de l’air et les labyrinthes auraient eu raison de moi. Sans compter que le jeu est en anglais, qu’il est nécessaire de comprendre pour ne pas rester bloqué.
Il m’a frustré à cause des points cités plus haut et du fait que je n’apprécie pas les mondes aquatiques. J’ai tout de même faillit abandonner avant la fin, tant le jeu se durcit. Car c’est à ce moment, juste au dernier level qu’on ne vous donne pas de mot de passe. Vous devez enchaîner d'une traite, sans seconde chance, un monde à défilement automatique que vous devez connaître par coeur avec le boss de fin. Là où cela devient difficile, c’est que ce monde est long… mais long… trop long… Vous avez beau le connaître sur le bout des doigts vous devez rester concentré pour ne pas perdre. À croire que les développeurs ne souhaitait pas qu’on puisse y arriver à bout. Acharnez-vous ! (Ou trouvez le mot de passe du boss…)
En quelques mots : Jouez-y, allez faire quelques bons hors de l’eau. Il mérite qu’on s’y attarde car ce jeu est une perle tant au niveau de la technique que de l’ambiance.
Je me ferai le second opus c’est certain. Mais pas de suite, laissez moi reprendre mon souffle…
(Un grand merci si vous êtes arrivés jusque là. Mes reviews sont souvent très longues. Désolé :p)
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je l'ai attaqué mon pote ! Il poutre !! 
