[x360] Blue Dragon
[x360] Blue Dragon
Imaginez, un RPG conçu par trois des plus grands noms du genre : Sakaguchi, à l’origine des premiers Final Fantasy ; Uematsu, compositeur des premiers épisodes ; et Toriyama, le mangaka de Dragon Ball et Fly. Avouez qu’il y a de quoi faire fantasmer tous les fans boys de la planète !
Une telle entreprise vient de Sakaguchi, qui, après avoir fraîchement quitté Square-Enix pour des raisons de divergences artistiques, crée sa nouvelle boîte, Mistwalker. Blue Dragon est le premier produit lancé par la nouvelle société, qui était pour le moins attendue au tournant.
Le bilan est simple : c’est du bon, mais du classique. Le principal défaut du jeu est sans manque de prise de risque. Cela s’explique facilement par la pression qui rôdait autour des équipes de développement, et le fait de développer sur un support qui n’était pas spécialement destiné à un public amateur du genre – la 360 a énormément de mal à percer au Japon, pays où le RPG est roi. Les caractéristiques de Blue Dragon iront donc toutes en ce sens : le grand public. On pourrait même le qualifier de RPG pour touriste, ce qui n’est finalement pas une insulte, bien au contraire. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu, certes trop facile, mais qui détend bien, et où le sentiment de puissance procuré par les ombres – incarnations de la magie dans ce monde enchanteur – est bien palpable, et parfois même jouissif.
C’est ainsi un excellent petit RPG qui conviendra à tous, les habitués monteront en niveau facilement pour battre les monstres tout aussi facilement, tandis que les novices apprécieront un système de combat simple mais efficace, leur mettant le pied à l’étrier d’un genre encore trop souvent difficile d’accès.
Côté nouveautés, rien de bien transcendant. Seul le fait de pouvoir combattre plusieurs monstres à la fois, et parfois provoquer des batailles de monstres ennemis change des autres RPG, sans pour autant renouveler le genre. Le fait de pouvoir charger ses attaques pour les rendre plus puissantes apporte une belle dose de stratégie, le rapprochant même du Tactical sur certains points. Chose très appréciable, les monstres sont clairement visibles sur le terrain, ce qui permet de les éviter si on le souhaite. Les combats sont très nombreux, mais il ne faudra que très rarement monter ses niveaux artificellement, en tournant en rond afin de faire le plus de batailles possibles. On peut donc parler de ‘leveling naturel’.
Le scénario est classique : le petit gamin qui va se retrouver projeter dans une aventure bigger than life. C’est classique, mais toujours aussi efficace, tombant dans parfois dans le gnan gnan si cher à Sakaguchi. Les amateurs de shonen apprécieront, les autres rieront doucement… Le rythme n’est pas très soutenu d’un point de vue scénaristique, le nombre de combats nuit parfois beaucoup à l’envie de progresser, surtout à la fin du jeu. A part ces baisses de régime, on avance tranquillement.
La réalisation est très correcte, sans toucher pousser la 360 à bout. Les décors sont par contre variées, et les musiques d’Uematsu créant souvent une ambiance superbe, reflétant bien les actes passés dans les contrées visitées. Mention spéciale à la musique de combat contre les boss, un hard rock bien old school qui m’a énormément plu.
Il est assez étonnant de noter comme le découpage du jeu est proche de celui de Final Fantasy VII : le jeu tiens sur trois galettes (ici des DVD, mais passons), qui ont la même durée de vie. Le premier vous prendra environ 25 heures. Le Second même pas la moitié et le dernier quelques heures seulement. Les quêtes annexes se trouvent également sur le troisième DVD, permettant d'augmenter un peu la durée de vie de ce dernier. Un peu seulement, puisque les quêtes annexes ne sont pas vraiment nombreuses, ni intéressantes.
Blue Dragon n’est pas la grosse claque annoncée, mais avec ce premier jeu, Mistwalker joue la carte de la sécurité. Une sécurité qui va lui permettre de solidifer sa présence et pouvoir prendre quelques risques en apportant des idées nouvelles qui ne plaieront forcément pas à tout le monde. On peut bien entendu comparer Blue Dragon à Final Fantasy XII, mais si l’envie ne nous manque pas, il faut prendre en compte le caractère économique et la personnalité des deux producteurs. D’un côté nous avons une société aux reins solides, qui peut se permettre d’apporter un renouveau au genre sans trop s’attirer les foutres des fans (bien trop conservateurs à mon goût, soit dit en passant). De l’autre, une société faite de grands noms, mais qui peut très rapidement mettre la clé sous la porte en cas d’échec commercial.
Enfin, on dira que les producteurs sont très différents. L’homme à l’origine d’Ivalice cherche un monde plus noir, plus mature alors que celui à l’origine des Final Fantasy ne cherche que de la beauté, quitte à tomber dans la niaiserie. Là où Final Fantasy XII est un jeu culte et inoubliable, Blue Dragon n’est qu’un jeu agréable à jouer, mais que l’on oubliera certainement très vite. Et vu le contexte, l’objectif est relevé : on prend du bon temps pendant une 40aine d'heures.
Une telle entreprise vient de Sakaguchi, qui, après avoir fraîchement quitté Square-Enix pour des raisons de divergences artistiques, crée sa nouvelle boîte, Mistwalker. Blue Dragon est le premier produit lancé par la nouvelle société, qui était pour le moins attendue au tournant.
Le bilan est simple : c’est du bon, mais du classique. Le principal défaut du jeu est sans manque de prise de risque. Cela s’explique facilement par la pression qui rôdait autour des équipes de développement, et le fait de développer sur un support qui n’était pas spécialement destiné à un public amateur du genre – la 360 a énormément de mal à percer au Japon, pays où le RPG est roi. Les caractéristiques de Blue Dragon iront donc toutes en ce sens : le grand public. On pourrait même le qualifier de RPG pour touriste, ce qui n’est finalement pas une insulte, bien au contraire. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu, certes trop facile, mais qui détend bien, et où le sentiment de puissance procuré par les ombres – incarnations de la magie dans ce monde enchanteur – est bien palpable, et parfois même jouissif.
C’est ainsi un excellent petit RPG qui conviendra à tous, les habitués monteront en niveau facilement pour battre les monstres tout aussi facilement, tandis que les novices apprécieront un système de combat simple mais efficace, leur mettant le pied à l’étrier d’un genre encore trop souvent difficile d’accès.
Côté nouveautés, rien de bien transcendant. Seul le fait de pouvoir combattre plusieurs monstres à la fois, et parfois provoquer des batailles de monstres ennemis change des autres RPG, sans pour autant renouveler le genre. Le fait de pouvoir charger ses attaques pour les rendre plus puissantes apporte une belle dose de stratégie, le rapprochant même du Tactical sur certains points. Chose très appréciable, les monstres sont clairement visibles sur le terrain, ce qui permet de les éviter si on le souhaite. Les combats sont très nombreux, mais il ne faudra que très rarement monter ses niveaux artificellement, en tournant en rond afin de faire le plus de batailles possibles. On peut donc parler de ‘leveling naturel’.
Le scénario est classique : le petit gamin qui va se retrouver projeter dans une aventure bigger than life. C’est classique, mais toujours aussi efficace, tombant dans parfois dans le gnan gnan si cher à Sakaguchi. Les amateurs de shonen apprécieront, les autres rieront doucement… Le rythme n’est pas très soutenu d’un point de vue scénaristique, le nombre de combats nuit parfois beaucoup à l’envie de progresser, surtout à la fin du jeu. A part ces baisses de régime, on avance tranquillement.
La réalisation est très correcte, sans toucher pousser la 360 à bout. Les décors sont par contre variées, et les musiques d’Uematsu créant souvent une ambiance superbe, reflétant bien les actes passés dans les contrées visitées. Mention spéciale à la musique de combat contre les boss, un hard rock bien old school qui m’a énormément plu.
Il est assez étonnant de noter comme le découpage du jeu est proche de celui de Final Fantasy VII : le jeu tiens sur trois galettes (ici des DVD, mais passons), qui ont la même durée de vie. Le premier vous prendra environ 25 heures. Le Second même pas la moitié et le dernier quelques heures seulement. Les quêtes annexes se trouvent également sur le troisième DVD, permettant d'augmenter un peu la durée de vie de ce dernier. Un peu seulement, puisque les quêtes annexes ne sont pas vraiment nombreuses, ni intéressantes.
Blue Dragon n’est pas la grosse claque annoncée, mais avec ce premier jeu, Mistwalker joue la carte de la sécurité. Une sécurité qui va lui permettre de solidifer sa présence et pouvoir prendre quelques risques en apportant des idées nouvelles qui ne plaieront forcément pas à tout le monde. On peut bien entendu comparer Blue Dragon à Final Fantasy XII, mais si l’envie ne nous manque pas, il faut prendre en compte le caractère économique et la personnalité des deux producteurs. D’un côté nous avons une société aux reins solides, qui peut se permettre d’apporter un renouveau au genre sans trop s’attirer les foutres des fans (bien trop conservateurs à mon goût, soit dit en passant). De l’autre, une société faite de grands noms, mais qui peut très rapidement mettre la clé sous la porte en cas d’échec commercial.
Enfin, on dira que les producteurs sont très différents. L’homme à l’origine d’Ivalice cherche un monde plus noir, plus mature alors que celui à l’origine des Final Fantasy ne cherche que de la beauté, quitte à tomber dans la niaiserie. Là où Final Fantasy XII est un jeu culte et inoubliable, Blue Dragon n’est qu’un jeu agréable à jouer, mais que l’on oubliera certainement très vite. Et vu le contexte, l’objectif est relevé : on prend du bon temps pendant une 40aine d'heures.
Dernière modification par Nico le lun. sept. 24, 2007 14:13, modifié 1 fois.
40h c'est lège pour un RPG !!
Edit: Tiens je viens de voir qu'une version Nintendo DS est prevu. Plus d'info ici
http://www.jeuxvideo.fr/blue-dragon-ds-actu-80550.html
Edit: Tiens je viens de voir qu'une version Nintendo DS est prevu. Plus d'info ici
http://www.jeuxvideo.fr/blue-dragon-ds-actu-80550.html
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- Inscription : sam. juil. 14, 2007 0:27
je viens de finir le cd 1 de blue dragon (et ma console vient de lacher )
et ma foi c'est du déja vu déja joué mais blue dragon est un petit bien sympa ...
coté positifs je dirait que le chara désign de toriyama fait une fois de plus mouche , la bande son est globalement bonne (par contre la musique des boss m'horripile perso !!! ), le système de classe pompé mais bien foutu et que l'aventure en elle même est agréable et variée.
cotés négatifs ben le sempiternel scénario manichéen avec tout les poncifs du rpg nippon (le héros guerrier, le copain zarb qui agace , l'histoire d'amour à deux cents ...), le coté mièvre de l'ensemble qui transpire de toute part ( oh mon village est détruit par le méchant !!!! il est vraiment méchant le méchant !!!! néné c'est vraiment pas sérieux pour un nom de boss ) et enfin les doublages voix français bien calamiteux !!!! (pas du niveau de dinasty warrior pour les connaisseurs mais presque )
mais bon à 30 euros en neuf et vu l'indigence des rpg sur la bécane faut pas trop faire la fine bouche ...
et ma foi c'est du déja vu déja joué mais blue dragon est un petit bien sympa ...
coté positifs je dirait que le chara désign de toriyama fait une fois de plus mouche , la bande son est globalement bonne (par contre la musique des boss m'horripile perso !!! ), le système de classe pompé mais bien foutu et que l'aventure en elle même est agréable et variée.
cotés négatifs ben le sempiternel scénario manichéen avec tout les poncifs du rpg nippon (le héros guerrier, le copain zarb qui agace , l'histoire d'amour à deux cents ...), le coté mièvre de l'ensemble qui transpire de toute part ( oh mon village est détruit par le méchant !!!! il est vraiment méchant le méchant !!!! néné c'est vraiment pas sérieux pour un nom de boss ) et enfin les doublages voix français bien calamiteux !!!! (pas du niveau de dinasty warrior pour les connaisseurs mais presque )
mais bon à 30 euros en neuf et vu l'indigence des rpg sur la bécane faut pas trop faire la fine bouche ...
j'ai pas reussi a tenir dans la durée, le combat au tour par tour m'epuise ...
en ce qui concerne ta console qui t'as laché warlok, si il s'agit du fameux RROD, il est tout a fait reparable maintenant, on trouve des tutoriaux (memes en francais) sur youtube pour la remettre sur pattes avec une vulgaire gomme et un cutter
en ce qui concerne ta console qui t'as laché warlok, si il s'agit du fameux RROD, il est tout a fait reparable maintenant, on trouve des tutoriaux (memes en francais) sur youtube pour la remettre sur pattes avec une vulgaire gomme et un cutter
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La mienne m'a lâché il y a quelques jours. j'ai eu le ROD puis à l'allumage plus rien. plus de diodes qui s'allument sur le cercle autour du bouton power, écran noir et parfois le son qui fait scroutch scroutch
Je dois l'envoyer au SAV, les frais sont pris en charge par Microsoft... ça c'est cool... Et puis en ce moment je joue à la GameBoy donc bon...
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