La légende de Zelda
Entre mythes, fiction et réalité
L'été, la mer, la plage, le soleil, les parties de console jusqu'à point d'heure le matin... Que serait l'année sans cette saison de pure flemme ^^
Mais l'été, c'est aussi et surtout le seul moment de l'année on l'on partage, on l'on prend le temps de faire les choses, où on se boit un coca bien frais à la main, le royal cône à l'autre tout en scrutant l'opportunité d'un bon dossier sur le JV dans un forum non moins excellent
Alors pour le coup, je prend mon courage à deux mains (tant pis pour mon coca et mon cône), et je vous balance un bon dossier de fond sur la série Zelda. L'esprit de Miyamoto y sera sondé : d'où vient l'inspiration à ce diable d'homme ? C'est ce que je vais tenter de percer à jour en prenant en compte la sortie des jeux estampillés Zelda et la culture à la mode de l'époque. Et croyez moi, certaines analogies sont plutôt étonnantes.
Alors, hasard ou clins d’œil ? A vous de juger ^^
1986 : L'âge de la triforce
Véritable espoir aux côtés de Mario, Zelda fait ses premiers pas sur la machine de Nintendo, la Famicom. D'après la légende, (mais ça vous le savez,), Sieur miyamoto a créé un univers qui lui fut inspiré par une visite à la campagne, où, intrigué par une grotte, il prit son courage à deux mains, et à l'aide d'une lanterne, visita ladite grotte, qui se révélera être une magnifique source d'inspiration pour le monde de la triforce.
D'ailleurs en parlant de la triforce, quelle est la signification de cette inspiration ? Remettons-nous dans le contexte. Le but de Miyamoto était de créer un jeu non pour le public japonais, mais pour le monde entier (comme il l'avait déjà fait par le passé avec Jumpman et Mario). Zelda, prénom venu d'occident, simplicité de gameplay très loin des RPG japonais d'époque, ne manquait plus qu'une touche de recherche pour mystifier ce titre. Une légende, c'est bien. Un elfe issu des mythologies celtes, c'est pas mal non plus. Comment touché le marché occidental, régis par les parents et autres associations comme famille de France, ainsi que le puritanisme US ? En ajoutant une croix sur le bouclier de Link, et pourquoi pas une représentation matérielle de la trinité, dieu du Christianisme.
Les ingrédients sélectionnés, ne restait plus qu'à Miyamoto Senseï d'assembler les pièces du puzzle que les plus anciens d'entre nous reconstituèrent dès leur plus jeune âge : The Legend of Zelda.
Une recette qui fonctionnera durant une dizaine d'années, jusqu'au passage à la 3D avec Ocarina of Time, sur N64.
Et là, c'est un méchant délire que l'équipe a fait prendre à la série avec le personnage de Ganondorf. Pas besoin de remonter loin dans le temps pour chercher à décoder ce personnage charismatique enfin pourvu d'un background à lui. Ou pas...
Commençons par observer ces deux images :
A gauche, nous avons notre bon vieux Ganondorf, sorcier de son état, mais habillé en guerrier. A droite, nous avons Vigo (SOS Fantômes 2), sorcier de son état, habillé en guerrier. La coupe de cheveux de ce dernier ne vous rappelle t-elle rien ? Ganondorf, au combat final en haut de la tour, a exactement la même coupe.
Plus fort encore, l'esprit de Vigo tente de sortir du tableau, de la même façon que Ganondorf, au temple de la forêt, se fraye des passages entre des tableaux ^^
Cerise sur le gâteau, nos deux vilains portent tous les deux un nom à consonance germanique : Ganondorf et Vigo von Homburg Deutschendorf
Et si en plus je vous dit que Vigo tente de briser une porte pour revenir sur Terre, ni une ni deux vous pensez tout de suite à Ganondorf enfermé par les sept sages.
Maître Miyamoto, vous nous étonnerez toujours ^^
Je pars déguster une glace et vous dit à bientôt sur le forum
Shin
