), donc ben voilà quoi 
Acheté il y a quelques temps déjà, je ne m'y suis mis sérieusement que ces derniers jours, et nom de dieu, je me suis pris une de ces claques
Alors évidemment beaucoup de choses ont été dites dessus, je vais passer sur l'humour graveleux et les références à Hokuto no Ken que vous trouverez dans votre épicerie de quartier (qu'il s'agisse de JVC ou de GK
) pour me concentrer sur ce que moi je lui ai trouvé tout seul, du haut de mes petites mimines qu'ont souffert en jouissant d'une difficulté comme il en faut.Parce que oui, God Hand est dur. Retourner un stage 15 fois en normal avant de le réussir remet bien vite les idées en place face aux autres jeu actuels. Grosso modo j'ai l'impression d'y trouver le seul Beat them all 2D en 3D (m'enfin j'ai pas la prétention de m'y connaître non plus
) tellement c'est dur, crispant, tactique, jouissif, génial, pas prise de tête 
Pour entrer dans les détails 'faut pas être trop regardant sur la technique (décors vides pourtant bourrés de clipping, après deux Viewtiful Joe et un ?kami on en viendrait à se demander ce qui leur prend
), et de toute façon on s'en fout, parce que y'a le gameplay. Outre le God Hand qui fait ici office de furie qu'on peur libérer une fois une barre remplie à trucider les méchants, un système de coups spéciaux vient s'y greffer, accessible via la collecte de pièces sur le terrain. On peut aussi voir quelques actions contextuelles, notamment quand l'ennemi est sonné, moment que l'on peut mettre à profit pour s'acharner sur lui dans un joli finish.Mais le cœur du gameplay de God Hand, c'est le gameplay lui-même tout court, et pour cause, on gère à sa guise les enchaînements de coups via un menu expressément conçu pour. Et c'est là que toute la dimension tactique prend son sens, ce n'est plus le joueur qui s'adapte au gameplay, mais le gameplay qui s'adapte au joueur. Sachant que de nombreux coups tous plus puissants et/ou stylish se débloquent au cours du jeu.
Bref, jouez à God Hand, ça débouche les artères
