Chroniqué par Nicolas Gilles
Le premier épisode n'était pas brillant... Eh bien celui-ci, sans nom plus casser la baraque, remonte tout de même la barre pour offrir enfin quelque chose de potable qui plaira aux fans.Et quand je dis fans, je parle de fans de Ken Le Survivant - Hokuto No Ken pour la version originale en japonais. En gros, ce Fist of the North Star - Ken's Rage 2 est en grande partie ce que le premier épisode aurait du être.
Déjà, la réalisation est enfin à la hauteur : les graphismes sont assez fins et, sans casser des briques, notre rétine ne souffre pas. Ensuite, le gameplay est enfin fun. Là où le premier était très très poussif, ici on comprend vite le système de combos, pour rapidement l'étoffer. Cela reste certes redondant, mais jouable.
Fist of the North Star - Ken's Rage 2 sur Xox 360.
Au gré de l'aventure, on va pouvoir customiser ses combos et monter les niveaux de son personnage. D'autre part, il n'est plus possible de sauter. Cette action a été remplacée par un bouton d'esquive, beaucoup plus pratique.
Finalement, l'ensemble est tellement mieux que le premier que l'on finirait par prendre Ken's Rage 2 pour un excellent jeu ! Non, il faut tout de même se raviser : il ne conviendra qu'aux fans du manga d'origine, les autres le trouveront trop répétitif, voir trop bavard, et préfèreront se tourner vers les Dynasty Warriors, représentant beaucoup plus qualitatif du genre beat'em all à grand échelle.
Côté aventure, le premier épisode vous proposait de vivre les premiers épisodes de la série. Ici, on a premièrement l'impression que ce n'est qu'un remake, pour finalement se rendre compte que cet opus retrace l'ensemble de la série. Même dans la narration, le rythme est plus présent. Le côté too much est bien rendu, et c'est un vrai plaisir que de découvrir les nombreux éléments de fan service qui parsèment les lignes de dialogue. De même, on ne suit que les aventures de Ken, ce qui facilite l'immersion.
L'homme aux sept cicatrices !
La durée de vie est énorme, mais, au bout de quelques heures, le jeu montre ses limites : c'est très vite effroyablement redondant, si bien que l'on finit par arrêter la console pour passer à autre chose.