Chroniqué par Nicolas Gilles
Far Cry arrive à son tour sur console nouvelle génération. Cette fois, les vacances, c'est en Himalaya que ça se passe.Vous incarnez le fils d'une héroïne de la révolution au Kyrat, une contrée tenue par un despote totalement débile et délicieusement détestable. Forcément, vous allez vous prendre au jeu et rallier le Sentier d'Or, la faction révolutionnaire vouée à la libération du Kyrat.
De quoi vous donner des tonnes de missions. On retrouve le principe typique de chez Ubisoft, à savoir une progression par petites missions disséminées sur une carte qu'il va falloir étoffer en montant en haut de tours et en libérant des camps. Oui, forcément, cela rappelle énormément un certain Assassin's Creed, mais Far Cry 4 sait s'émanciper de son modèle pour proposer un jeu à l'identité propre.
Far Cry 4 sur Playstation 4.
En revanche, il n'arrive clairement pas à s'affranchir de son illustre prédécesseur, Far Cry 3. On pourrait presque dire que cet épisode est un remake HD, avec des lieux, personnages et missions différentes. On retrouve les mêmes ficelles, les mêmes principes. C'est vraiment très dommage car, tout au long du jeu, on a une mauvaise impression de déjà vu... tout du moins si on a déjà plié Far Cry 3. Autrement, on se retrouve avec un jeu d'action en vue subjective particulièrement haut en couleurs.
Qui dit Himalaya dit verticalité : on peut donc se balader à pied, en voiture, mais également en parachute, et en hélico. Les missions sont assez variées et vous laissent le choix de la discrétion et de la bourrinerie.
L'amélioration de vos stats est une donnée importante de Far Cry 4. Pour augmenter vos divers sacs (munitions, thunes, médickits, etc) vous allez devoir partir à la chasse. Au début, aller tirer sur des Rhinocéros blancs m'a vraiment gêné (en plus, ils sont balèzes les bestiaux). On flingue des espères protégées, mais cela ne semble choquer personne. En tout cas moi, je n'ai pas aimé, et cela m'a régulièrement fait décrocher. Pire, par la suite on s'habitue.
Le press kit de Far Cry 4.
Pour le reste, c'était tout bon : les personnages que l'on croise sont totalement barges, et le côté ultra redondant d'un Assassin's Creed est ici relativement réduit grâce des choses complémentaires mais également très variées. Far Cry 4, c'est clairement le jeu bac à sable où on peut aussi bien prendre un camp par la force, la finesse, faire des courses, partir à la chasse, libérer des otages, bref, il y a un sacré paquet d'heures pour en venir à bout. Par exemple, prendre un camp fièrement juché sur un éléphant en furie a quelque chose d'indicible...
De mon côté, en faisant un bon nombre de missions annexes, mais en laissant encore plus de côté, j'ai mis une vingtaine d'heures pour en voir la fin.