Chroniqué par Nicolas Gilles
Les petits hommes verts - enfin non, gris - débarquent sur terre pour tout mettre à sac ! Et c'est l'un d'entre eux que vous contrôlez.Ici, la règle tient en deux mots : humour et décalage. A l'image d'un Mars Attack de Tim Burton, Destroy All Humans se veut original dans sa manière de faire.
Très bel hommage au cinéma de genre des années 50, il en reprend pas mal de poncifs pour les adapter à la sauce jeux vidéo.
Ainsi, vous commencez en atterrissant sur terre et tâchant de découvrir qui est la race dominante. Après une expérience infructueuse sur des vaches, vous devez affronter le fusil du paysan du coin, que vous refroidissez aussitôt.
Votre but est simple, récupérer de l'ADN pour pouvoir permettre à votre race, qui se reproduit uniquement par clonage, de continuer d'exister.
D'ailleurs, une fois abattu un humain, vous pouvez récupérer son cerveau (et donc une partie de son ADN)... Cela lui fait exploser la tête dans un effet très Tex Avery. Mieux encore, vous pouvez même utiliser la sonde anale (si si!), ce qui a pour conséquence de faire courir le pauvre gars en zing-zag durant quelques instants.
Destroy All Humans est un bel homage au cinoche des années 50.
Pourtant, Destroy All Humans n'est pas un simple jeu d'action où il suffit de rentrer dans le tas, à pied ou en soucoupe. Votre petit homme gris (ben oui, pas vert), peut utiliser les capacités de son cerveau. Premièrement, il est capable de faire de la télékinésie, et ainsi déplacer divers objets, cela sera très pratique dans bien des cas.
Il peut également scanner l'esprit des humains alentours, et voir leurs idées. Cela donne généralement lieu à de bons traits d'humour, malheureusement trop peu nombreux et vite redondants.
Et voilà, on touche le principal point noir du jeu : la redondance. Destroy All Humans n'arrive pas à sortir de l'ornière de la monotonie. Si les premiers niveaux sont très funs, on se lasse vite tant les niveaux supérieurs ressemblent aux autres en terme de gameplay. C'est très dommage, il était pourtant très bien parti.