On pensait la saga Dead To Right, initiée sur Xbox première du nom, totalement perdue et oubliée. Pourtant, un nouvel épisode arrive quelques cinq années après le deuxième épisode.

Le premier épisode avait relativement bien marqué les joueurs. Proposant une recette totalement décérébrée mais très efficace, la première mouture de la série avait conquis les amateurs d'action et de violence exacerbée.

Le deuxième volet peine à continuer la série, qui ne parvient pas à se renouveler. Outre un opus PSP aussi anecdotique que court, on en est là depuis 2005. Il est donc étonnant de voir arriver Dead To Rights Retriburion en 2010, là où plus personne ne l'attend.

Dead to Rights Retribution sur 360.
Dead to Rights Retribution sur 360.

Les retrouvailles sont plutôt bonnes, avec toujours cette même alchimie parfois hasardeuse faite de gameplay musclé, de violence outrancière et de mécaniques de jeu souvent passées de mode.

Pourtant, le charme opère. Il est désormais possible d'incarner Shadow, le fidèle chien de notre flic aux méthodes musclées. Ces phases jouent la carte de l'infiltration et de l'élimination des ennemis en douce. Pour cela, on utilise l'odorat surdéveloppé du canin.

Outres cas phases relativement peu nombreuses, on incarne bien entendu Jack Slate dans un scénario digne des meilleurs nanars hollywoodiens. Ce n'est finalement pas ça qui compte, mais plutôt ces phases de jeu où il faut osciller entre les flingues et les poings. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça défoule !

Malheureusement, après quelques heures de jeu, on peine à trouver l'envie de continuer face à un jeu qui n'arrive pas à se renouveler. Bilan : on fait un peu toujours la même chose, et ce n'est pas le scénario qui va nous donner envie de voir la suite.
Sympathique

Dead To Rights Retribution

Dead To Rights Retribution ne brille ni par sa réalisation, ni par son originalité. Pourtant, il conviendra sans problème aux fans d'action pure et dure, de celle qui évite de réfléchir mais qui défoule un maximum.

La note : 3/6 (Sympathique)