Cybernator / Assault Suit Valken

Chroniqué par Nicolas Gilles

Eh oui, Valken est sorti dans nos contrées ! Il a par contre été retitré Cybernator, un nom bien trop commun pour le faire sortir du marasme des jeux de ce genre.

En 2065, deux puissances s'affrontent pour le contrôle de la Terre et des différentes colonies situées ça et là dans le système solaire. Vous êtes du côté des Valken - ou Cybernators en anglais. A bord de votre robot de 10 mètres de haut, vous devez saboter une base lunaire, ce qui devrait porter un coup fatal à toute la clique adverse.

Cybernator est assez original dans son gameplay, puisque l'on ressent bien l'inertie du robot. Certains seront donc rebutés par la relative lenteur du protagoniste, mais cela ne fait que souligner l'énormité des combats.
Pas vraiment de scrolling, vous vous déplacez où vous voulez, dans tous les sens. Vous pouvez sauter, mais vos petits réacteurs vous permettront de voler durant un bref laps de temps.
Côté tir, votre arme principale vous permet de tirer dans toutes les directions, apportant une précision bienvenue.


Mais voilà, dès le niveau suivant, vous partez pour une aventure relativement différente. Cette fois, vous êtes propulsé vers la droite. Le jeu prend alors la forme d'un shoot'em up à scrolling horizontal un peu plus classique, et une fois arrivé, c'est encore une autre variante qui s'offre à vous. Faisant penser à ce que donnera plus tard Bangai-O sur Dreamcast et Nintendo DS, vous vous déplacez librement dans les décors.
Et ainsi de suite, l'ensemble des sept niveaux qui composent le jeu ne font que renouveler le gameplay, sans jamais faire tomber le joueur dans une redondance qui le pousserait à éteindre sa console.

Bien au contraire, c'est cette richesse de jeu, alliée à une maniabilité et une réalisation excellentes, qui font de Cybernator aka Assault Suit Valken une valeure sûre de la Super Nintendo.
On peut également noter que pour cette version française la difficulté de la version Japonaise, que beaucoup jugeaient trop élevée, a été revue à la baisse, le rendant beaucoup plus accessible, bien que toujours corsé.