Chroniqué par Nicolas Gilles
Eh oui, 14 ans, c'est le temps qu'il aura fallu attendre pour que Chrono Trigger arrive en France...C'est en 1995 que Chrono Trigger sort sur Super Famicom, d'abord au Japon puis aux Etats-Unis... Mais jamais en France, tout comme l'autre RPG légendaire de l'époque, Final Fantasy VI.
Un portage sort quelques années plus tard sur Playstation (dans la compilation Final Fantasy Chronicles), mais une fois de plus il n'arrivera pas jusqu'en Europe. Du coup, vous imaginez bien la joie des amateurs de RPG lors de l'annonce de la sortie officielle de Chrono Trigger sur Nintendo DS en 2009. Du retard, certes, mais pour une version entièrement traduite en Français, et très bien traduite en plus !
On ne reviendra pas sur la qualité de ce jeu, elle n'est plus à démontrer. Reportez-vous donc au test du jeu sur Super Nintendo pour vous en convaincre, ou vous rafraichir la mémoire.
Attardons-nous donc sur cette version DS, qui se base principalement sur la version Playstation qui intègre des scènes intermédiaires en dessin animé. C'est d'ailleurs à cette occasion que l'on sent le plus la patte d'Akira Toriyama, le design du jeu, et accessoirement papa de Dragon Ball. Dommage que ces vidéos soient aussi compressées, elle perdent un peu en qualité.
Chrono Trigger dans son excellent remake sur DS.
Le double écran ne sert pas énormément, de même que le stylet. On apprécie tout de même d'avoir le plan constamment sous les yeux, et le menu en parallèle du champ de bataille lors des combats. C'est globalement plus ergonomique.
Cette version DS comporte en outre une fin supplémentaire (rappelons que le jeu propose un bon paquet de fins disponibles), et deux nouveaux donjons. La difficulté n'a pas bougé, c'est toujours aussi accessible, avec peu de leveling. Par contre, ces deux nouveaux donjons sont plutôt coriaces.
La traduction française est excellente, mais reste déstabilisante pour les habitués, puisque les noms des personnages ont été changés ! Frog devient Gren, Melchior devient Boch, Nadia devient Marle, etc. Cela vient du fait que la traduction a été faite à partir de la version Japonaise et non de la version américaine. C'est finalement plus logique.