Chroniqué par Nicolas Gilles
Caladrius Blaze est en sorti en version physique, une fois de plus grâce à Limited Run Games. L'occasion de se pencher sur ce portage d'un shoot issu de la Xbox 360.Une longue lignée de caladrius
Après avoir vu le jour sur Xbox 360 puis être adapté en arcade, Caladrius arrive sur PS3 sous le nom de Caladrius Blaze. Cette version PS4 en est le portage identique, le passage en HD en plus.
Caladrius est développé par MOSS, pas vraiment un nouveau venu dans le domaine puisqu'on leur doit notamment les dernières versions de Raiden. Autant dire que les mecs maîtrisent les pluies de boulettes.
Les derniers niveaux sont particulièrement corsés.
Un shmup classique mâtiné de RPG
Dans Caladrius Blaze, le fan de shoot'em up de type bullet hell (comprenez par là qu'il y a des boulettes dans tous les sens à n'en plus pouvoir) retrouvera rapidement ses marques.
Toutefois, le jeu se différencie - un peu - de la concurrence par l'intégration d'un système d'upgrade tiré des jeux de rôles. Oui, carrément. Durant un niveau, vous allez cumuler de l'expérience sous forme de petite boulettes, que vous allez pouvoir dépenser entre les niveaux afin de booster l'une de vos trois aptitudes.
De quoi faire évoluer votre jeu, ou au contraire vous permettre de tester différentes stratégies.
C'est parti pour une pluie de boulettes !
En dehors de ça, c'est du classique
Au début de la partie, vous choisissez l'un des 8 héroïnes et héros disponibles. Tous ont un look typiquement japonais et disposent de leur propre armement. Chaque vaisseau est donc assez différent des autres, tant au niveau des tirs que de ses aptitudes. L'ensemble reste toutefois très classique.
A l'écran, le jeu reste en 4/3, un format particulièrement adapté à un shoot'em up horizontal. Du coup, sur le côté, on voit les protagonistes : sur la gauche on a le joueur, et sur la droite on a le boss de fin de niveau.
Petite particularité typiquement japonaise : lorsque votre personnage - ou le boss - se fait toucher, ses vêtements se déchirent un peu. Cela laisse admirer les courbes des protagonistes, essentiellement féminins, sans jamais tomber dans quelque chose d'osé. Du shmup japonais quoi.
Au fil des vies perdues, les personnages perdent des vêtements. Classe. Ou pas.
Après, on sent clairement que c'est un portage issu de la génération précédente, et à a foriori le portage d'un jeu dont le budget n'est pas pharaonique. Mais finalement, est-ce que c'est la réalisation le plus important ?
Il apporte quoi le "Blaze" en plus de "Caladrius" ?
Le Caladrius d'origine comportait cinq niveaux, Caladrius Blaze lui en apporte trois supplémentaires, permettant l'introduction de nouveaux modes de jeu (dont certains se débloquent au gré de vos parties). Côté durée de vie, c'est du old school : comptez une demi-heure pour le finir, sachant que les continus sont infinis... et heureusement !
Car sans cela, c'est game over dès que vous aurez été touché trois fois. Autant dire que la difficulté est diabolique, et que ceux qui refusent d'utiliser les continus devront apprendre les patterns des niveaux par coeur pour pouvoir progresser. A chacun de se faire son jeu.
Les combats contre les boss constituent le côté le plus intéressant du jeu.