Chroniqué par Nicolas Gilles
Bionic Commando arrive sur Game Boy pour une version habilement située entre le remake et l'opus original, pour un résultat le propulsant parmi les meilleurs jeux d'action sur le petite portable noir & blanc.Vous incarnez Rad Spencer, un agent de la FF Corps. Contrairement à la version NES, l'action va se passer dans le futur et non dans le présent, au passage, exit les nazis de la version japonaise ; seul le grand méchant affiche toujours cette moustache si caractéristique. Vous allez partir à la recherche de Super Joe, qui est porté disparu, pour rapidement découvrir un plan visant à prendre possession de la terre. A vous de remplir un bon paquet de missions histoire de remettre un peu d'ordre dans tout ça.
L'ensemble se passant dans le futur, la direction artistique, des sprites au décor, revêtent un côté plus high tech, délaissant le côté militaire de l'épisode originel sur NES.
Bionic Commando sur Game Boy.
En revanche, la maniabilité reste la même, avec cette énorme particularité qui fait tout le sel de Bionic Commando : Rad ne peut pas sauter ! Du coup, il utilise un grappin, que l'on peut lancer dans diverses directions. Cela donne un level design très particulier qui tranche radicalement avec ce que l'on trouve habituellement dans le genre. Il va falloir régulièrement réfléchir à la façon de passer d'une plate-forme à l'autre, et faire très attention au vide, qui ne pardonne pas.
On progresse de niveau en niveau sur une carte. Chaque niveau se conclu par l'infiltration d'une base et le combat contre un boss. Sur la carte, des unités adverses se déplacent, créant parfois des échauffourées entre deux niveaux. De même, certains endroits vous permettent de faire le plein d'items et de récupérer des infos.
La difficulté est élevée, l'ensemble du titre étant profondément old school. Autant dire qu'il va vous falloir un peu d'entrainement avant de savoir manier Rad comme il se doit. Heureusement, des mots de passe permettent de ne pas recommencer systématiquement l'aventure à partir du début.
La réalisation fait vraiment honneur à la petite Game Boy. On peut vraiment parler de pixel art tant les décors sont chiadés. Et tout cela sans jamais nuire à la lisibilité de l'action, un must !