Chroniqué par Nicolas Gilles
Jeu de plates-formes méconnu, Astal est un peu le Rayman de la Saturn.Les deux jeux sont sortis à peu près en même temps, il est d'ailleurs étonnant de voir les similitudes entre les deux. N'y cherchons pas de plagiat, à priori il n'y en a pas. Pour schématiser, ce sont juste deux jeux de plates-formes en 2D aux graphismes particulièrement léchés.
Le scénario n'est pas un modèle d'originalité, mais est très joliment représenté pas le biais de séquences vidéo particulièrement réussies. Tout s'architecture autour de cristaux, que l'on retrouve tout au long du jeu. Le principe est de toute façon simplissime : terminer le niveau.
Seuls trois boutons sont utilisés : un pour sauter, un pour frapper / attraper et un pour siffler. Siffler ? Oui, car rapidement un oiseau vient vous prêter main forte, donnant là au jeu une touche bien particulière. Lorsque vous jouez seul, c'est très simple, le volatile est piloté par l'intelligence artificielle. Mais en branchant une seconde manette, il est possible pour un autre joueur de donner un coup de main. Une jolie façon d'aborder le multijoueurs.

Astal sur Saturn.
Le jeu est assez court, avec seulement seize niveaux qui se terminent assez vite. La difficulté est en revanche parfois vraiment bizarre... Le jeu est globalement assez simple, mais certains passages vont particulièrement jouer sur vos nerfs.
Pour le reste, c'est un régal pour les yeux comme pour les oreilles ! Chaque décor a été préalablement dessiné à la main, et cela se sent. Le tout contribue très certainement à la patte Astal et efface certains défauts de gameplay de la plus belle manière.