Chroniqué par Nicolas Gilles
Un Pikmin satanique ? C'est en effet ce à quoi on peut comparer Army Corps of Hell sur PS Vita. Malheureusement, le jeu est bien loin d'égaler le génie du bébé de Nintendo.J'aime beaucoup Pikmin, mais j'avoue que le côté parfois niaseux des productions Nintendo fini souvent par me gaver. Alors quand je vois poindre sur PS Vita un jeu du même genre à l'ambiance radicalement différente, je me précipite dessus !
Et pour cause : exit le côté nature, place à l'aridité des terres de l'enfer, le tout saupoudré de musiques heavy metal du plus bel aloi. D'ailleurs, ces musiques, oscillant entre le classique des années 1980 et le bon gros death metal des familles constitue clairement le gros point fort du titre... pour peu que l'on apprécie le genre, bien entendu.
Army Corps of Hell sur PS Vita.
Le principe est donc assez simple : vous incarnez un roi qui s'est fait bouter hors des enfers, et qui entend bien les réinvestir fissa. Pour ce faire, vous disposez de tout un tas de larbins qui obéiront aveuglément à vos ordres. On retrouve ici un côté humoristique second degré que l'on avait déjà apprécié dans Overlord.
Au gré des missions, on débloque de nouveaux pouvoirs, de nouveaux types de larbins et de nouvelles armes. Entre les niveaux, on peut travailler tout cela, mais de façon finalement assez limitée. Le gros problème du titre, c'est clairement sa redondance. Après seulement quelques niveaux, on a assimilé le principe de jeu... finalement très lassant.
Et c'est bien là l'énorme problème d'Army Corps of Hell : derrière un principe et des idées particulièrement intéressants et assez atypiques pour donner envie de s'y essayer, on s’aperçoit rapidement que la sauce ne prend pas. La faute à des mécaniques de jeu beaucoup trop redondantes pour espérer insuffler au joueur l'envie d'aller plus loin.